A l’aube de mes 30 ans, je reviens sur mon article précédent "Ma crise de la quarantaine à 24 ans" et je vous partage ici le bilan !

24 Août, 2020

A l’aube de mes 30 ans, j’ai eu envie de revenir sur mon article “Ma crise de la quarantaine à 24 ans” Cet article vous avait beaucoup plu car nous sommes beaucoup à passer par là ! Si tu ne l’as pas encore lu, je t’invite à le faire avant de continuer.

Alors, quel est le bilan 6 ans après ? La première chose qui me vient est : c’était la meilleure décision de ma vie ! Je suis fière d’avoir passé ce cap ! Mais…

Quelles leçons je peux en tirer aujourd’hui ?

Les épreuves difficiles sont peut-être simplement là pour nous apporter quelque chose de meilleur !

Eh oui car à l’époque, contrairement à ce que l’on peut croire ou montrer, j’ai vécu cette période de remise en question comme une déchirure, comme quelque chose de très difficile, j’étais complètement paniquée… J’avais l’impression que tout ce que j’avais pu croire jusqu’à présent était en réalité faux ! Je découvrais qu’il y avait d’autres opportunités pour moi que celles que je pensais ou que l’on m’avaient inculquées et c’était violent.

Quand on est dans une phase de transformation dans sa vie, où tout est remis en question, c’est une crise existentielle. Ce moment-là est souvent très inconfortable. Je vous partage cela car on voit encore trop souvent des témoignages de gens qui changent de vie du jour au lendemain et qui sont super épanouis. Mais la réalité n’est pas là, on fait un gros raccourci ! C’est comme sur les réseaux sociaux, on montre que ce que l’on veut bien montrer et souvent, on montre que ce qu’il y a de beau, on se garde bien de montrer nos coup de blues… Alors qu’on en a tous !

Les périodes de transition sont souvent difficiles, remplies de doutes, d’incertitudes et de peurs. Alors si vous êtes dans une période difficile professionnelle ou personnelle, sachez que vous êtes dans la période de mue. Comme la chenille qui devient papillon, on a parfois l’impression que l’on y arrivera jamais… Mais avec un peu de courage et de confiance on se rend compte ensuite que c’était pour un bien !

Bref, cette période de crise passée, j’ai construit ce qui me semblait le plus important pour moi, la vie telle que je la voyais, je me la suis créée mais cela a pris du temps. Avec du recul, je me dis que cette période si difficile de ma vie a en réalité été le plus beau des cadeaux.

 Ne pas avoir d’idée trop figée, laisser la vie nous surprendre et évoluer

Je me rends compte que la manière dont je voyais ma vie  après ma remise en question ne correspond plus à mes attentes d’aujourd’hui. Je m’explique : on a souvent peur de se tromper de chemin car dans ces moments-là on cherche la bonne voie. Moi la première, je ne savais pas exactement quelle thérapie utiliser, qu’est-ce ce que j’allais proposer exactement et si ça allait vraiment me plaire ?

La leçon ici, c’est qu’il n’y a pas UNE voie ! Il n’y a pas de mauvais choix, ça n’existe pas ! Tout est question d’expérimentation. C’est cette expérience qui nous permet à chaque instant de réorienter notre barque vers ce qui nous plait le plus ou non.

Concrètement, j’avais une idée nette de ce que je voulais faire dans mon activité professionnelle alors qu’aujourd’hui je ne fais plus du tout pareil. Je me laisse toujours le choix, mon activité évolue au fur et à mesure que j’évolue et c’est bien ainsi. Je pourrais le prendre mal (et ça m’arrive !) en me disant par exemple : « j’ai dépensé beaucoup d’argent dans des formations que je n’utilise finalement plus, c’est nul ».

Mais non, car ces formations m’ont permis d’expérimenter, de rajouter des choses à ma pratique mais m’ont aussi permis de voir qu’il y a des choses que j’aime moins et c’est ok. Nous sommes des êtres capables de nous adapter, il faut se lancer, tester, expérimenter et ajuster sans cesse. La question à se poser est : qu’est ce qui me donne de la joie la maintenant? Et de se lancer, expérimenter et s’adapter au fur et à mesure…

Pas d’excuse, ça ne sera pas plus facile après !

Je n’ai donc aucun regret, je suis même fière de ce parcours. Néanmoins, je me souviens encore de ces pensées limitantes que j’avais « On ne peut pas devenir thérapeute à 24 ans… ».

Je me disais alors que cela serait plus facile si j’avais 30 ans… Aujourd’hui j’ai 30 ans et la réponse est non ! Ce n’est pas plus facile maintenant ! Ce n’est pas l’âge ou n’importe quel autre critère qui donne la légitimité. Et finalement, les doutes ou les peurs que je pouvais avoir à ce propos ressortent encore parfois dans certaines situations. Donc cela montre bien une chose : si on ne travaille pas en profondeur pour déraciner ses peurs profondes, quel que soit le contexte elles reviennent.

On peut penser qu’avec le temps ça passe mais vous n’imaginez pas le nombre de personnes de plus de 50 ans qui sont encore mal vis-à-vis de leurs parents. C’est pour cela que c’est vraiment important de traiter tous ces malaises intérieurs afin de ne pas s’auto-freiner. Et cela ne se fait pas d’un coup et on peut se faire accompagner. Cela se fait par la prise de conscience qu’ils existent et la répétition du travail intérieur pour les corriger.

C’est marrant mais j’ai toujours eu envie d’avoir 30 ans depuis que je suis adolescente. Je pensais qu’à cet âge-là tout serait « réglé » et que je serais forcément plus heureuse. Alors oui, c’est le cas, mais je me rends compte que la vie me fait aussi traverser des épreuves différentes qui me challengent toujours. Ces épreuves font alors ressortir les croyances négatives que j’avais déjà étant plus jeune et qui ne sont pas encore totalement guéries.

 

En conclusion, Je crois alors, comme je l’ai toujours cru finalement, que nous sommes acteurs de notre bonheur. C’est avant tout un choix… et on a toujours le choix ! Encore faut-il avoir le courage nécessaire pour mettre en place les changements qui nous y conduiront.

Le bilan de cet article d’il y a 6 ans serait donc, oui fonce réaliser tes rêves même si les transformations profondes apportent des temps désagréables et demandent du temps. Sois-en conscient et garde confiance. Et sache que cela ne sert à rien de reporter et de se dire que cela sera mieux plus tard car ce n’est pas vrai. Enfin, j’ai envie de te dire, fais le choix qui est le meilleur pour toi, pour ton âme !

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