On dit que c’est à l’âge de 40 ou 50 ans qu’on fait un bilan de sa vie et qu’on réalise parfois le manque d’épanouissement… Et pourquoi pas s’en rendre compte plus tôt pour faire les bons choix ? Je vous partage ici mon témoignage sur comment j'ai trouvé ma voie !

23 Août, 2018

Je souhaite par ce récit de mon histoire personnelle, faire prendre conscience qu’il n’y a pas d’âge pour trouver sa voie !

En 2013, j’ai le job de mes rêves, ma carrière est toute tracée, je sais exactement où je veux aller. Je suis responsable commerciale pour une marque de cosmétiques et je me vois déjà dans quelques année directrice commerciale puis monter ma boite. Cela fonctionne bien dans mon boulot, dans ma vie personnelle aussi. Tout va pour le mieux… Et pourtant, il y a un « mais »… Au début, j’essaye de me raisonner : « j’ai un CDI, je gagne bien ma vie, tout va bien ! » et je n’écoute pas ces pensées, je les refoule. Jusqu’au jour où, comme je n’ai pas voulu écouter cette petite voix, c’est mon corps qui a parlé…

En décembre 2013, je me suis blessée au pied droit. Les médecins me disent qu’il me faut 6 mois pour être complètement remise. J’accepte difficilement cette période mais le pire reste à venir puisque 6 mois après, les douleurs étaient encore très présentes et très handicapantes au quotidien. Pourtant, d’après les spécialistes, tout était revenu dans l’ordre et ils étaient incapables d’expliquer mes douleurs. Ces problèmes ont duré au total 2 ans !!

Au bout d’1 an déjà, je me suis dit qu’il fallait agir, que cela devait avoir un sens et que ça voulait forcément dire quelque chose ! J’ai donc commencé à lâcher prise et à rentrer dans une longue phase de remise en question.

Je dirais que le déclic a eu lieu lorsque je suis tombée « par hasard » sur ce livre : « Dis moi où tu as mal, je te dirai pourquoi ? » de Michel Odoul. Ce livre m’a fait prendre conscience des interactions entre le corps et l’esprit. Ma prise de conscience fut la suivante : le pied nous sert à avancer, à marcher… à partir du moment où je suis bloquée, c’est que je ne suis pas sur le bon chemin. D’autant plus que c’était le pied droit et j’ai rapidement associé cela à l’entreprise dans mon cas.

Cela a raisonné en moi et est venue la question suivante : Est- ce que je suis réellement heureuse dans ma vie ? Puis : Est-ce que j’aime ce que je fais ? S’en suivit une multitude de questions existentielles. Finalement, tout ce que j’avais imaginé de ma vie future, le chemin que j’avais tracé dans ma tête ne correspondait plus du tout à ce que j’avais envie de faire maintenant ! Commence alors une période délicate où il faut revoir tous nos fondements : Qui suis-je ? Qu’est ce que j’ai réellement envie de faire ?

C’est en allant voir différents thérapeutes qui m’ont aidée à y voir plus clair sur moi-même que j’ai enfin compris. J’avais envie d’un métier qui me nourrisse vraiment et qui me permette de me sentir utile dans la société.

Suite à ce long travail intérieur, j’ai décidé de tout plaquer et de me lancer dans la relation d’aide. Je tiens à préciser que cela ne s’est pas fait du jour au lendemain, j’ai pris le temps de bien cibler ce que je voulais, de me former et préparer de manière organisée et réaliste mon projet. J’ai donc arrêté mon emploi et commencé petit à petit à mener mon projet. Du jour au lendemain où j’ai quitté mon emploi, je n’ai plus jamais eu mal au pied depuis ! C’était pour moi le miracle qui me disait que j’avais trouvé ma voie. Quelques années plus tard, ma vie est très différente et je remercie mon corps de m’avoir amenée à ces prises de conscience. Je ne regrette absolument pas et je m’épanouie chaque jour un peu plus. La vie est belle !

Même si aujourd’hui je vois cette période avec gratitude, elle n’a pas été douce pour autant. Tout cela pour dire que nous n’avons pas besoin de passer par là pour réaliser ce que nous voulons et ce que nous sommes vraiment. Quand le corps parle, c’est que nous avons déjà eu les informations avant et qu’on les occulte. Quand le corps parle c’est qu’on a déjà dépasssé les limites. C’est pourquoi, il est important d’écouter les messages avant d’en arriver là. Il suffit souvent de prendre simplement le temps de s’intérioriser, de se reconnecter à soi et de s’écouter. Et si on n’y arrive pas seul, des thérapeutes peuvent nous accompagner pour que l’on y voit plus clair. Mais n’oublions pas que toutes les réponses sont en nous et qu’il « suffit » de prendre le temps et parfois avoir le courage de s’affranchir du regard de l’autre et de ne plus chercher à correspondre aux diktats de la société.

Tout est possible lorsque l’on croit en soi et que l’on donne du sens à ce que l’on fait…

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